En effet, les pères en rachetant les terres affranchissaient les fermiers et les tributaires qui jusque-là vivaient dans un statut de servage imposé par les lamaseries.
La frontière entre artifice et réalité est parfois ténue, en témoignent les lamaseries du jardin dans lesquelles avaient été détachés des prêtres ou les rizières dans lesquelles travaillaient des paysans.
En 1929, il y avait vingt-cinq lamaseries et environ 4 000 lamas et chamanes ; en 1931, il ne restait plus qu'une lamaserie, quinze lamas et environ 725 chamanes.